Les partenaires sociaux sont parvenus à un accord* le 10 mai 2019 : ils ont décidé de revenir sur la sous-indexation des retraites complémentaires et de garantir la revalorisation des pensions sur les prix pendant quatre ans à compter du 1er novembre prochain. Une nouvelle qui va être accueillie avec satisfaction par les retraités concernés, après un quasi gel des retraites complémentaires du secteur privé depuis 2016.
Autre amélioration prévue : l’élargissement des cas d’exonération au « malus » – pénalité de 10% par an pendant 3 ans sur les retraites Agirc-Arrco, applicable depuis le début 2019 aux retraités nés en 1957 et après, qui prennent leur retraite à taux plein à l’âge légal de 62 ans (la pénalité est supprimée en décalant la retraite d’un an). Les retraités modestes exonérés de CSG et d’autres pensionnés (de la préretraite amiante, retraite anticipée pour handicap, retraite pour inaptitude…) échappaient déjà à ce dispositif. D’autres personnes vont en être dispensées : les titulaires de l’allocation pour adulte handicapé (AAH), les pensionnés d’invalidité de 2e et 3e catégorie, les chômeurs en fin de droits bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et les salariés ayant une incapacité permanente de 20% ou plus après un accident du travail, de trajet ou une maladie professionnelle. Pour ces deux dernières catégories qui auraient demandé leur retraite depuis le 1er janvier 2019 et avant la signature de l’accord, une demande d’annulation du malus est possible jusqu’au 31 décembre 2019.
*Projet d’accord interprofessionnel (ANI)
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