En 2016, un peu plus d’un cinquième des retraites personnelles versées (hors pensions de réversion) relevaient d’un dispositif de solidarité, selon le rapport annuel 2019 du Conseil d’Orientation des Retraites (COR). Les minima de pension, dans les régimes de base de Sécurité sociale, et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) (qui a succédé à l’ancien minimum vieillesse) améliorent les revenus des personnes qui touchent de petites retraites. L’ASPA permet ainsi d’atteindre un montant mensuel de retraites de 868,20 € pour une personne seule (1 347,88 € pour un couple).
Autre constat : les dispositifs de solidarité compensent en partie l’inégalité du niveau de pension entre hommes et femmes : il s’agit notamment des droits familiaux (majoration de durée d’assurance, assurance vieillesse des parents au foyer…) et des minima de pensions. Reste à savoir comment ces mécanismes de solidarité seront pris en compte dans le futur régime universel en points.
Le Haut Commissaire à la Réforme des Retraites, Jean-Paul Delevoye, a notamment annoncé que des points seraient accordés pour chaque enfant, dès le premier enfant. Combien ? Sous quelles conditions ? Comment seront prises en compte les interruptions de carrière pour maternité, éducation des enfants ? Plus largement comment seront intégrés les dispositifs de solidarité qui permettent de compenser aujourd’hui partiellement les aléas de la vie et de la carrière (chômage, maladie, handicap…) ?
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